| 
        
          | L’ENTREMETTEUSE : Anna
            Perenna « Il me reste maintenant à expliquer pourquoi
            les jeunes filles chantent des hymnes obscènes ;
            car, à cette époque, elles se réunissent et prennent cette
            licence, que l’usage a consacrée. Anna venait de prendre rang
            parmi les déesses ; Mars vient la
            trouver, la tire à l’écart, et lui parle ainsi : « Ta
            fête est dans le mois qui m’appartient ;
            ton culte et le mien sont réunis ; ne refuse pas de me
            servir ; tu peux beaucoup pour mon bonheur. Dieu des combats, 
            je brûle  pour
            Minerve, déesse des combats ; depuis longtemps mon cœur
            souffre de cette blessure ; travaille à confondre 
           en une seule deux divinités que déjà tant de sympathies
            rapprochent l’une de l’autre ; ce rôle
            est fait pour toi, bonne et officieuse Anna. » Il dit ;
            la vieille l’amuse d’une promesse perfide, et, le remettant de
            jour en jour, elle entretient longtemps sa crédule espérance.
            Enfin, le dieu, impatient, redouble ses instances. « Vos vœux
            seront accomplis, lui dit-elle ; vaincue à grand peine par mes
            prières, elle a enfin consenti. » L’amant se livre à la
            joie, et prépare la couche ; Anna s’y laisse conduire, le
            visage voilé comme une jeune épousée. Prêt à la couvrir de
            baisers, Mars la reconnaît ; la honte, la
            colère agitent tour à tour le dieu confus. La nouvelle déesse
            se moque de la passion de Mars pour une si belle Minerve, et Vénus
            n’a jamais ri de si bon cœur. Voilà l’origine de ces
            plaisanteries et de ces chants obscènes ;
            on y célèbre la supercherie faite à une puissante divinité. » 
            (OVIDP) |  
          | LA SALOPE : La femme de Loth 
            « Une vieille femme qui signalait aux Sodomites les étrangers
            de passage chez eux » (TABAR) ...
            L'auteur de ces mots veux justifier la pétrification
            de la Vieille (une espèce d’entremetteuse en quelque sorte …
            une salope en tous cas) … Quant à Loth, saint Loth le
            juste : « ce païen n’a pas reçu la promesse comme
            Abraham son oncle, mais grâce à son hospitalité le seigneur eut
            pitié de lui. On comprend alors sa popularité dans les églises
            issues du paganisme ancien » (HSSCH) |  
          | CONTES
            KABYLES : Dans les contes kabyles, la ou les vieilles ont
            souvent un rôle d’entremetteuse (LADUC) |  |